mardi 17 février 2015

Maintenant, c'est ici que ça se passe !

Vous pouvez continuer à jeter un oeil, distrait ou non, sur quelques unes de mes petites images.
Et maintenant, c'est ici que ça se passe : http://leila-bergougnoux.format.com/


samedi 25 janvier 2014

J'adore les top ten (2).

Travailler dans LE cinéma avait fini par me dégoûter du cinéma. L'impression d'aller encore au boulot en regardant un film.
Paradoxalement, travailler dans UN cinéma me fait l'effet exactement inverse. Peut-être est-ce parce que ça n'est pas dans n'importe quel cinéma. Un cinéma avec une histoire mais résolument vivant et ancré dans le présent. Un lieu de rencontre entre des personnes et des films. Un peu comme une boîte à bijoux, un écrin douillet qui tiendrait chaud aux films et aux spectateurs.
Malgré ça, je suis beaucoup moins allée au cinéma en 2013 qu'en 2012. Un peu plus sur la fin de l'année peut-être. Toujours-est-il que, même si j'adore l'exercice du top ten (et je ne suis visiblement pas la seule), celui qui suit serait probablement sensiblement différent si j'avais vu tous les films qui me faisaient de l’œil cette année.

Mais, quand même, le premier de ce classement m'a renversée. Il est peu probable qu'il puisse se voir un jour "rétrogradé", même si je voyais "Post Tenebras Lux" ou "Michael Kohlhaas'...



Je suis le travail d'Alain Guiraudie depuis des années. Un cinéaste qui vient de mon berceau natal, ça ne court pas les rues. Et puis, surtout, j'aime sa liberté, cet univers foutraque qui n'appartient qu'à lui. C'est généreux, drôle, intense, amoureux. Tous ces adjectifs tombent un peu à plat pour parler de ses films. On dirait une pub pour une sitcom américaine...
Enfin bon, voilà, "L'inconnu du Lac" est le premier film de ce classement, loin devant tous les autres. Notamment parce qu'il m'a beaucoup troublée, questionnée. Avec ses scènes d'amour entre hommes dont je ne me suis jamais sentie exclue, qui me parlaient, me remuaient. La lumière métallique de la plage qui vient inonder les corps avant qu'ils ne s'échappent et se mélangent dans la jungle intime du bois. Voilà, il est là et il restera.

Sinon, voici la suite de cet exercice ludique qu'est mon classement :

1 - L'Inconnu Du Lac, de Alain Guiraudie
2 - A Touch Of Sin, de Jia Zhang Ke
3 - Mes Séances De Lutte, de Jacques Doillon
4 - Le Loup De Wall-Street, de Martin Scorcese
5 - Rêves d'Or, de Diego Quemada-Diez
6 - Heimat (I et II), de Edgar Reitz
7 - Suzanne, de Katell Quillévéré
8 - Mon Âme Par Toi Guérie, de François Dupeyron
9 - La Fille Du 14 Juillet, de Antonin Peretjako
10 - Gare Du Nord, de Claire Simon

n.b. : 6 films français, quand même...


mercredi 2 octobre 2013

La Calabre et la Basilicate en Noir & Blanc - avril-mai 2013

Suite et fin de mes pérégrinations italiennes. Après le feu d'artifice napolitain, la douceur accueillante du sud de la Basilicate et du nord de la Calabre. Moins éclatant c'est sûr, mais non moins intense, loin de là.

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La campagne d'Italie du Sud est entièrement constellée de chantiers de construction d'immeubles d'habitation manifestement à l'abandon depuis de nombreuses années. Les échafaudages rouillent tandis que la végétation reprend ses droits. Des fantômes rôdent. On les sent partout quand on ose s'aventurer derrière les barbelés. Bien sûr, tout ça sent très fort la mafia et le détournement de fonds...

Bellizzi - Basilicate
Bellizzi - Basilicate
Parco Nazionale del Pollino
Parco Nazionale del Pollino
Parco Nazionale del Pollino
Rotonda - Parco Nazionale del Pollino
Rotonda - Parco Nazionale del Pollino
Magdalena - Rotonda - Paco Nazionale del Pollino
Rotonda - Parco Nazionale del Pollino
Rotonda - Parco Nazionale del Pollino
Rotonda - Parco Nazionale del Pollino
Rotonda - Parco Nazionale del Pollino

jeudi 26 septembre 2013

Naples en Noir & Blanc - avril-mai 2013 - chapitre 2


Il n'y a pas besoin de rester très longtemps à Naples pour voir que tous ces murs incroyablement décrépis perdraient très vite de leur intérêt s'ils n'étaient pas sans cesse animés, malmenés par les napolitains.
Il m'arrive bien souvent de souhaiter voir Paris se vider de ses parisiens. Je ne me sens jamais aussi bien dans ma ville qu'au mois d'août, quand elle n'est plus ensevelie sous le stress et la tension de ses habitants.
Mais Naples... Les rires, les cris, les scooters klaxonnant. Je sens la vie qui déborde. C'est elle qui fissure les immenses murs qui tentent en vain de l'enfermer.


La dernière image que j'aurai de mon passage : une napolitaine qui fait joyeusement sauter les seins de son amie devant mon objectif...
Où est le bon goût ? Loin, très loin. Mais il ne me manque pas.

Si vous avez aimé ça, vous devriez aussi regarder le Chapitre 1.