jeudi 26 septembre 2013

Naples en Noir & Blanc - avril-mai 2013 - chapitre 2


Il n'y a pas besoin de rester très longtemps à Naples pour voir que tous ces murs incroyablement décrépis perdraient très vite de leur intérêt s'ils n'étaient pas sans cesse animés, malmenés par les napolitains.
Il m'arrive bien souvent de souhaiter voir Paris se vider de ses parisiens. Je ne me sens jamais aussi bien dans ma ville qu'au mois d'août, quand elle n'est plus ensevelie sous le stress et la tension de ses habitants.
Mais Naples... Les rires, les cris, les scooters klaxonnant. Je sens la vie qui déborde. C'est elle qui fissure les immenses murs qui tentent en vain de l'enfermer.


La dernière image que j'aurai de mon passage : une napolitaine qui fait joyeusement sauter les seins de son amie devant mon objectif...
Où est le bon goût ? Loin, très loin. Mais il ne me manque pas.

Si vous avez aimé ça, vous devriez aussi regarder le Chapitre 1.

2 commentaires:

jampe devals a dit…

Très sympas tes photos Leïla, tout près des gens, complices, dans la veine des grands photographes humanistes ...
Bises, jampe.

Leïla Bergougnoux a dit…

Bah merci, je suis très touchée... (^_^)
Les photographes humanistes, ceux dont le travail me transporte, justement...

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